






Antiparasitaires internes et externes

Les antiparasitaires : une spécificité vétérinaire
Puces, tiques, moustiques, gales, poux, ascaris, strongles, douve, ténias, coccidioses, cryptosporidiose, leishmaniose, babésioses, teignes, cadidoses. Les parasites des animaux sont nombreux. Les antiparasitaires aussi.
Le développement des antiparasitaires externes ou internes est une spécificité de la médecine vétérinaire par rapport à la médecine humaine. Car les animaux de compagnie ou de rente sont beaucoup plus exposés aux parasites que les humains, qu’il s’agisse des parasites externes ou internes.
Puces, tique, poux ou helminthes
Les parasites externes sont, soit des insectes, des puces, des mouches, des moustiques, des moucherons piqueurs, soit des acariens comme les tiques, les poux, les agents des gales. Ils sont la cible des antiparasitaires externes (APE), insecticides ou acaricides, qui se sont beaucoup développés chez les chiens et les chats depuis une vingtaine d’années. Contre les insectes, des inhibiteurs de croissance, permettent d’agir en « amont » en empêchant que les œufs et les larves d’insectes présents dans l’environnement des animaux deviennent des parasites adultes.
Les parasites internes ou helminthes se composent principalement de nématodes (communément les « vers ») avec entre autres des ascaris et des strongles, de cestodes (ou ténias), de trématodes (douves) chez les herbivores, de filaires chez les chiens et les chats surtout (dirofilariose). Les anthelminthiques ou antiparasitaires internes agissent d’abord comme nématocides. Certains composés sont : cestodicide, douvicide, filaricide.
Des composés appelés endectocides sont à la fois des antiparasitaires externes (insecticides et acaricides) et internes (nématocides).
Les antiprotozoaires
Les coccidioses digestives affectent aussi les jeunes animaux d’élevage avant que ne se développe une immunité contre ces protozoaires : les coccidies. Les anticoccidiens sont donc indispensables chez les volailles, les porcelets, les veaux, les agneaux et les chevreaux. Chez les veaux, la lutte contre d’autres protozoaires est aussi nécessaire, notamment les cryptosporidies.
Les agents des babésioses (ou piroplasmoses) ou des leishmanioses sont aussi des protozoaires transmis par les tiques (babesia) ou les moustiques (leishmanies). La prévention - de ces maladies passe à la fois par la vaccination (lorsqu’elle existe) ou la protection des animaux contre les vecteurs, ici les tiques ou les moustiques. En curatif, l’arsenal vétérinaire comprend aussi des piroplasmicides et des leishmanicides.
Enfin, les mycoses, les teignes ou les candidoses, sont aussi considérées comme des maladies parasitaires. De nombreux antifongiques permettent de les traiter avec des antifongiques cutanés (contre les teignes surtout) ou digestives (candidoses).
Emergence des résistances aux antiparasitaires
L’émergence de résistance aux antiparasitaires, principalement pour certains nématodes, est une problématique émergente en Europe. Elle est prise très au sérieux par l’industrie du médicament vétérinaire qui développe de nouvelles classes de nématocides actifs contre les nématodes résistants. La rotation des vermifuges est aussi encouragée pour éviter l’émergence de résistances.
Les principaux antiparasitaires sont présentés dans ce tableau en lien.
L’arsenal thérapeutique
- Généralités
- Arsenal thérapeutique vétérinaire par classe
- Réactifs (et produits de diagnostic)
- Vaccins
- Antibiotiques
- Antiparasitaires internes et externes
- Anti-inflammatoires
- appareil-musculosquelettique
- Reproduction
- Appareil digestif
- Métabolisme et endocrinologie
- Appareil respiratoire
- Cardiologie, urologie, appareils circulatoire et urinaire
- Anesthésie, analgésie, euthanasiques
- Neurologie et troubles du comportement
- Dermatologie, otologie
- Ophtalmologie
- Cancérologie
- Homéopathie
- Conclusion